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EMGK à l’Atelier Photolix

Nous avons eu le plaisir d’accueillir Baptiste de EMGK Photographie à l’Atelier Photolix. J’avais déjà croisé Baptiste lors des soirées 36 pintes du collectif 36 proses, qui regroupe des photographes analogiques sur Lille. Baptiste est un garçon très intéressant qui n’a pas peur de donner son avis. C’est une attitude qui nous a plu.

Le tournage a eu lieu sur deux demi-journées : un jeudi après midi et un vendredi matin. La vie d’un laboratoire est bien chargée, entre l’accueil des clients au comptoir et la production des travaux. Mais Baptiste a réussi à jongler entre les clients, les machines et les cartons pour produire ce petit documentaire sur le quotidien d’un laboratoire.

Il nous aura fallu réfléchir un peu avant d’accepter ce tournage.

Un des aspects assez compliqué dans la vie d’un laboratoire argentique est l’âge des machines que nous utilisons. Alors oui, tout n’est pas flambant neuf. Tout simplement car les dernières développeuses mécaniques de film ont été fabriquée il y a plus de 10 ans. Nous jonglons entre l’Asie et des imprimantes 3D pour reproduire les pièces. Je sors régulièrement mon fer à souder. Notre job nous pousse à maîtriser autant d’électro-mécanique que la photo-chimie.

Mais c’est aussi le fait d’utiliser ces vieilles machines — entretenues avec beaucoup d’attention — qui nous permet de proposer des prix bas : le développement seul en ligne débute à 8 €. Alors nous avons accepté.

Depuis le tournage de Baptiste nous avons pas mal ré-organisé le laboratoire. Il y a un peu moins de pochettes qui se baladent 🙂 Avec l’augmentation continue de nos volumes de développement, nous tentons de nouvelles approches tous les trimestres. Avec, c’est vrai, l’aide de notre système informatique maison.